Synopsis : Trois hommes décident de fuir leur pays pour des raisons différentes. Victor Manzon, banquier parisien fraudeur et en faillite, se dirige tout droit vers la case prison. Kassem a commis un attentat à Jérusalem. Jackie Scanlon, piteux escroc du New Jersey, a un contrat sur la tête après un braquage qui a mal tourné.

W. Friedkin a pu dire à l’occasion de son film qu’il porte essentiellement sur le destin. On sait que Freud a conceptualisé génialement celui-ci avec ses notions de pulsion de mort et de surmoi. Suivant ce fil, Lacan a montré dans son enseignement que cette instance, située entre le réel et l’imaginaire, est corrélative d’un malaise dans la jouissance. C’est aussi à ce niveau qu’il situait un « vrai trou » à la place de l’Autre de l’Autre de la vérité , où « il n’y a aucun ordre d’existence.[1]» C’est au cœur de ce nœud que nous transporte Sorcerer, film d’une brûlante actualité.

Notre invité sera Gérard Wajcman, écrivain, psychanalyste membre de l’École de la Cause freudienne.

[1]Lacan J., Le Séminaire, Livre XXIII, Le sinthome ,Seuil, Paris, p.134.

La projection est suivie d'un débat.

Evénement en partenariat avec l'association l'Envers de Paris.