Entre artiste et artisan, la frontière est de plus en plus poreuse. Les artistes n’ont donc plus le monopole de la créativité ni même de l’innovation, et encore moins celui de la liberté de « choisir sa vie ». Si l’art fût au Moyen-Âge religieux, à la Renaissance humaniste, aux XVIIIème et XIXème siècles décoratif, et au XXème siècle politique, qu’en est-il de l’art   d’aujourd’hui ? Dans un contexte de société de consommation et d’individualisation qui, d’entrée de jeu, banalise tout, comment susciter l’intérêt et être visible en tant qu’artiste professionnel ? Dans ce contexte, de nombreuses questions apparaissent : l’art est-il forcément une création d’artiste ? A quoi reconnait-on l’artiste ? L’art est-il l’apanage de l’artiste ?