sam. 15 oct.
|Entrée libre sur réservation
Le rideau déchiré
Alfred Hitchcock
Heure et lieu
15 oct. 2022, 14:00 – 17:00
Entrée libre sur réservation, 72 Av. Félix Faure, 75015 Paris, France
À propos de l'événement
Synopsis:
À l'occasion d'un congrès à Copenhague, Michael Armstrong, un savant atomiste américain, annonce brusquement son intention de se rendre à Stockholm. Sarah Sherman, sa fiancée, qui fait également office d'assistante, découvre qu'il a réservé une place dans un avion à destination de Berlin-Est et décide de partir avec lui. Michael est très mécontent lorsqu'il s'aperçoit que Sarah l'a suivi.
Dans son Séminaire D’un discours qui ne serait pas du semblant, Jacques Lacan montre en quoi la science, notamment la physique moderne, « ne trouve le réel qu’à ce qu’il dépend de la fonction du semblant. » Le semblant supporté par ce discours est l’appareil articulé de lettres algébriques, la rigueur qui le caractérise peut donc donner lieu à des déductions impossibles : « ce qui est réel, c’est ce qui fait trou dans ce semblant, dans ce semblant articulé qu’est le discours scientifique. »
Dans cette leçon, Jacques Lacan montre que le réel auquel nous avons affaire dans la psychanalyse, dont la praxis s’ouvre du champ de la vérité, diffère de celui de la physique : « Ce quelque chose qui résiste, qui n’est pas perméable à tout sens, qui est conséquence de notre discours, cela s’appelle le fantasme. [1]»
Eh bien ! Nous verrons qu’Hitchcock nous portera au nœud de cette problématique puisque ce film entraîne son héros, malgré lui, des arcanes du discours scientifique aux prémices de l’état amoureux.
Le débat sera animé par Anne Ganivet-Poumellec , psychanalyste membre de l’Ecole de la Cause Freudienne
[1] Toutes les citations sont extraites de la page 28 du Séminaire XVIII de Jacques Lacan D’un discours qui ne serait pas du semblant. ( Editions du Seuil, Paris, 2007).
Entrée libre sur réservation
En partenariat avec l'association l'Envers de Paris