Nous  sommes pris dans un "bain" numérique, toute notre vie semble monitorée  (nombre de pas, sommeil, relation amoureuse, etc.). Nous avons autour de  cela créé de nouvelles formes de cultures, de savoirs. Évidemment, tout  ceci nous semble bien pratique. Mais derrière cette praticité apparente  ne faut-il pas y lire un danger pour la laïcité ? Pourquoi la quantité  de la donnée ou big Data ne rime pas avec démocratie ?

Philosophe, data-philosophe, Sonia BRESSLER,  explore les territoires imaginaires de nos sociétés liquides pour en  extraire les jeux d'influences et en questionner les nouvelles formes  d'organisation. Elle s'intéresse particulièrement au lien entre éthique  et numérique autour d'une data fondée sur les qualités. Elle partage ses  recherches auprès des étudiants de différentes écoles : Université  Paris 8, ENSAE-Polytechnique, Université Sorbonne Paris Nord, ISEG,  EAC...